Quand Etienne Daho nous chante son weekend à Rome, c’est un peu plus glamour et évocateur que s’il parlait de Metz, certes. Rome, c’est le glamour, la San Pellegrino, les Vespa et la Dolce Vita. Metz…ça ne donne pas tout de suite des étoiles dans les yeux; pour le profane ça évoque surtout un drôle d’accent et un savoir faire inimitable en matière de choucroute.
Sauf que depuis 2010, Metz a son centre Pompidou : première expérience de décentralisation d’un établissement public culturel, avant de répéter l’exercice avec le Louvre à Lens l’année dernière. Un centre Pompidou, avec une architecture superbe, une programmation de haute volée et sans la queue Quand on sait qu’il suffit d’1h20 depuis la Gare de l’Est, ce serait dommage de s’en priver…
A Metz, la nature n’est jamais très loin, l’avantage d’une petite ville. A deux pas du centre ville, sur le canal de Jouy (ça ne s’invente pas), on trouve de jolies péniches au milieu des arbres, dont une sur laquelle on peut dormir : la péniche Alcaïr. Pour 60€ la chambre pour 2 personnes, le petit déjeuner sur la terrasse privée…on a l’impression d’être parti très loin !
Metz, c’est aussi une des premières villes piétonnes de France : on se balade de partout à pied ce qui est bigrement appréciable, à condition de ne pas porter de talons parce que tout est pavé. Marcher dans la vieille ville, c’est un peu comme rentrer dans un livre d’histoire : de la maison de Rabelais dans laquelle il a préparé l’annexion de la France pour le compte de Henri II au XVIe, à la cathédrale Saint Etienne de Metz qui devient vite un point de repère crucial dans la ville tellement elle met une tête à tous les bâtiments qui l’entourent, en passant par les remparts médiévaux du XIIIe, il y a de la signalétique (bien gaulée) à tous les coins de rue et une histoire que je ne soupçonnais pas aussi riche.