Une pensée émue pour les pauvres âmes qui rentrent tout juste de vacances…pour enfiler une paire de Moon Boots (toujours plus flatteur qu’une paire de tongs avec Hallux valgus apparent, mais pas idéal pour le moral). Personnellement je préfère l’hiver (je n’aime pas la débauche de peau nue l’été dans les rues de Paris, avec son lot de frottement de coudes moites dans le métro), mais pour ceux à qui la pluie fout un coup au moral, voilà une panoplie d’huiles essentielles pour s’épargner le replay de l’Amour est dans le Pré + profusion de Mars glacés :
L’huile essentielle d’Ylang Ylang : utile en cas d’anxiété ou d’insomnie (diffusée dans la pièce, c’est radical), elle est surtout très utile pour combattre la fatigue. Son parfum sucré (même genre d’odeur que le Monoï, en moins vulgaire) aide à se relaxer et aurait une incidence positive sur la dépression. Elle a aussi la réputation d’être un tonique sexuel, ce qui peut être un effet collatéral intéressant quand il pleut et qu’on ne peut pas sortir de chez soi. Idée d’utilisation : 10 gouttes d’huiles essentielles dans le bain, imparable pour retrouve goût à la vie.
L’huile essentielle de Pin Sylvestre, utilisée en pneumologie, rhumatologie, neurologie et dermatologie…le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est polyvalente. C’est une huile essentielle incontournable des remèdes de grand-mère (inhalation en bol pour déboucher les bronches) elle est aussi recommandée pour l’énergie et la tonicité (on en trouve en Sibérie, et le Pin sylvestre peut vivre jusqu’à 500 ans ce qui laisse imaginer que côté énergie, il en a sous le pied).
L’huile essentielle de cannelle écorce (la bonne nouvelle de la rentrée, c’est que Noël approche ! L’odeur de cannelle est là pour vous le rappeler Oh oh oh). Antiseptique, antivirale, antibactérienne , cette huile essentielle est précieuse en cas d’infections – qui ne sauraient tarder vu les températures – qu’elles soient respiratoires, intestinales ou urinaires. Elle est conseillée en cas de baisse de régime et / ou moral : on la respire et ça repart… attention à ne PAS approcher le flacon trop près de la peu sous peine de sanction immédiate (brûlure + larmes : témoignage sur demande).
Idée d’utilisation : une goutte trois fois par jour sur un comprimé neutre ou dans une cuillère de miel. Attention, ça pique !
L’huile essentielle de bois de rose, en plus d’être une mine d’or pour la peau (propriétés raffermissantes, équilibrantes, régénération cellulaire…elle est idéale pour tout le monde, de la peau grasse à la peau mature en passant par l’eczéma), elle aiderait à lutter contre le stress et la dépression. Sans doute un lien avec son odeur de bois chaud réconfortante (impression douillette de faire un câlin à un arbre ! Plus adapté en milieu urbain qu’un vrai câlin à un platane, par exemple). Pour toutes ces raisons, elle fait partie des couteaux Suisse à toujours avoir à portée de main. A choisir soigneusement cela dit car le bois de rose a été surexploité à cause des vertus susmentionnées, l’éco-anxiété n’arrange généralement pas l’état de déprime de rentrée.
Et bien sûr, le néroli, mais il faut que j’arrête avec mon obsession du néroli, déjà longuement évoquée ici.
Les sanglots longs
Paul Verlain
Des violons de l’automne
Bercent mon cœur
D’une langueur monotone.