Yves Rocher, c’est la marque qui a toujours été là, dans un coin de salle de bain. Petites on toutes reçu une pochette d’anniversaire avec les billes de bain parfumées ou les minis parfums à la vanille, le monoï dont on était persuadées qu’il allait nous faire une peau de vahiné (plus généralement à l’origine d’une brûlure au 3e degré)…
Yves Rocher, c’est la marque qui a toujours été là, dans un coin de salle de bain. Petites on a toutes reçu une pochette d’anniversaire avec les billes de bain parfumées ou les minis parfums à la vanille, le monoï dont on était persuadées qu’il allait nous faire une peau de vahiné (plus généralement à l’origine d’une brûlure au 3e degré)…
« Avoir découvert les propriétés des plantes n’est pas notre plus grand mérite. Mais les avoir mises à la disposition de toutes est notre fierté »
Yves Rocher
J’ai commencé à m’y intéresser de plus près, et avec un regard nouveau (sans doute aussi l’effet nouveau logo). Plus près, ça veut dire regarder aux racines (pour une marque cosmétique de cosmétique végétale, ça fait sens) et les siennes sont en Bretagne, pas loin de la forêt de Brocéliande. En 1959, monsieur Rocher (Yves) fabrique ses premiers produits de beauté à base de plantes dans son grenier (tout le monde aura remarqué l’ironie de se pencher sur le végétal quand on a un nom de minéral, passons) et il choisi de vendre par correspondance pour pouvoir rester chez lui et faire rayonner sa réussite sur sa terre natale. On sent le garçon visionnaire : l’ancrage local et la beauté naturelle ont donc porté leurs fruits aujourd’hui, la marque compte 30 millions de consommatrices. Qui dit mieux ?
2e enseignement important quand on creuse (on remarquera au passage la métaphore filée) : la marque Yves Rocher est restée fidèle à son fondateur éponyme qui était à la fois botaniste, récoltant, fabricant et distributeur, en faisant le choix de maîtriser l’ensemble du cycle de vie de ses produits : de la plante jusqu’à ses boutiques.
Je découvre donc une marque bien plus visionnaire, riche et inspirée que les boules de bain de mon adolescence. Une marque cohérente, et ça se voit rien qu’à la couleur : chez Yves Rocher, tout est vert, au propre et au figuré : du village natal, la Gacilly – classé écocanton en 92 – au logo, en passant par les boutiques…la nature est partout, et surtout dans les produits : ça s’appelle la cosmétique végétale.
Les 3 fondamentaux du concept de cosmétique végétale :
# 1 Le végétal est vivant, il a une incroyable capacité à se régénérer et c’est le secret de sa résistance et de sa longévité.
# 2 Le végétal c’est la sensorialité : les matières, les couleurs, les odeurs…et DONC le plaisir.
# 3 Le végétal est précieux : contrairement aux molécules chimiques, le végétal est fragile et on se doit de le protéger.
Le résultat : une gamme de 700 produits techniques et efficaces (en tout cas pour ceux que j’ai testé : la minceur) qui coïncide assez fidèlement à l’air du temps : des actifs naturels, une marque accessible, qui sait se réinventer sans oublier ses fondamentaux.
Deux personnes aux monde n’oublieront jamais ton anniversaire : ta mère et Yves Rocher.
Blague incompréhensible pour tous ceux qui n’ont pas acheté au moins une boule de bain moussant dans la célèbre enseigne, et reçu un mail d’anniversaire aux premières lueurs de ce jour béni.
