Top 5 hammams parisiens
moi même beaucoup cherché, et je vous livre ici la sélection de mes 5 préférés pour gagner du temps et s’éviter les mauvaises surprises…
moi même beaucoup cherché, et je vous livre ici la sélection de mes 5 préférés pour gagner du temps et s’éviter les mauvaises surprises…
Paris est la capitale de beaucoup de choses, mais certainement pas du hammam. J’ai moi même beaucoup cherché, et je vous livre ici la sélection de mes 5 préférés pour gagner du temps et s’éviter les mauvaises surprises…
Ce joli hammam a deux pas du Parc de la Villette est un vrai repaire de copines à la recherche d’une alternative a l’après-midi shopping. Il est assez petit donc intimiste, idéal pour les confidences (résa ultra conseillée), la déco marocaine douillette & colorée conjure même la pire journée d’hiver, et l’équipe est drôlement accueillante. Au final c’est un super rapport qualité / prix : 35€ entrée et gommage, pour un hammam bien tenu avec des petites attentions qui rendent la vie plus simple (on vous prête le peignoir et les tongs), on vous offre un thé…et la salle de repos est la transition idéale pour débriefer et retour en douceur à la réalité !
L’hôtel la Belle Juliette, baptisé en hommage à Juliette Récamier – mondaine née à Lyon et qui tenait des salons à Paris, et faisait partie des « Trois grâces du Directoire » avec Joséphine de Beauharnais et Madame Tallien – est un lieu charmant à deux pas de la tour Montparnasse. Un vrai boudoir sur 10 étages, où tout a été soigneusement mis en scène – lumière, odeur, musique…. – pour déconnecter dès qu’on passe la porte. Le spa au rez-de-chaussée comprend une cabine, un hammam et une piscine. Le hammam est petit, impeccable, idéal pour deux. L’éclairage au plafond ressemble à des petites étoiles, la musique est agréable, les mosaïques au mur élégantes…Quand on sort, une citronnade glacée vous attend et on est heureux de se plonger dans la piscine intérieure à 30° pour faire quelques brasses, ce qui achève de vous faire sentir au paradis.
Pour la Pentecôte, j’avais un lundi férié tout entier à occuper malgré la température (2° ou moins) et une pluie qui hésitait entre la neige fondue et la grêle. Que fait-on dans ces cas là ? On passe la porte de la Sultane de Saba, toute petite dans une rue perpendiculaire à la rue Montorgueil. La lumière est tamisée, ça sent délicieusement bon et il fait chaud…on est déjà beaucoup mieux. Un thé vert et une pâtisserie plus tard – aux grands maux les grands remèdes – on découvre le hammam soigné et bien agencé et on finit sur un massage (j’ai opté pour le modelage Japonais Lotus et Néroli, encore lui, et j’en garde un souvenir ému….). Après ça la température peut tomber dans le négatif en plein mois de mai, plus rien ne pouvait entamer ma bonne humeur !
Juste derrière la Chapelle, en plein cœur du 18e joyeusement populaire. Un hammam tradi très loin du spa hors de prix. C’est un des plus vieux de Paris, certainement le plus abordable et surtout le plus fidèle à ce que j’ai pu vivre au Maroc. L’ambiance est vraiment familiale, à tel point qu’on peut discuter avec une inconnue qui se décolore la moustache, et j’ai senti au début un petit bizutage (toutes les places étaient étrangement prises alors que les sièges étaient vides…) mais rapidement, on se sent à la maison. Le gommage est tonique – j’ai même redouté à un moment d’y laisser un téton – et il se fait à même le sol, mais on ressort de là avec l’impression d’être né la veille !
Pour celles qui passent l’été à Paris, la Grande Mosquée est une parenthèse de couleurs bienvenue. On peut y déjeuner, boire un thé sur la jolie terrasse avec des zelliges de partout qui donnent vraiment l’impression d’avoir atterri à l’aéroport Mohammed V sur un malentendu. On peut aussi profiter du hammam, pour la déco tout aussi dépaysante et son prix abordable : 38€ le package entrée, gommage, 10 minutes de massage et thé). En revanche il ne faut pas y aller pour un moment de détente ou l’on se prélasse pendant des heures. Il y a souvent beaucoup de monde (ne pas redouter de se battre pour un robinet) ce qui dans une salle surchauffée et peuplée de gens à moitié nus n’est jamais très agréable.